mardi 3 mai 2022

Le narratif poutinien, 39. Wagner (Richard)

Les décadents d’Occident croient que le nom de l’entreprise de sécurité privée « Wagner » est un acronyme, la première syllabe « Wa » pour « War », etc.

Mais non, c’est bien le musicien, Richard. Le commandant du groupe des mercenaires, Dmitri Outkine, est un grand amateur de musique. Il aime la musique militaire, mais aussi Wagner. Il adore Wagner, comme Hitler adorait Wagner, pour les mêmes raisons.

Hitler appréciait le compositeur antisémite parce qu’il exaltait les mythes germaniques. L’histoire ayant de ces ruses et de ces ironies, on peut aujourd’hui se réclamer de Wagner et combattre le nazisme caché sous le patriotisme ukrainien.

Ce n’est pas parce que Le Crépuscule des dieux se termine par l’effondrement du Walhalla où siègent les dieux qu’il faut y voir une prophétie.

Avec ses cuivres et sa grosse caisse, la musique de Wagner est assez forte pour couvrir les cris des nazis qu’on fait parler.

« Quand j’écoute trop Wagner, j’ai envie d’envahir l’Ukraine » (Woody Allen, à peu près).

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