dimanche 1 mai 2022

Le narratif poutinien, 38. Comparaison est raison

Les vies et travaux d’Adof H. et du tsar Vladimir premier présentent un certain nombre de points communs. On ne peut pas en tirer de conclusions définitives, mais quand même, il existe des coïncidences troublantes.

D’après des historiens sérieux, Adolf H. était doté d’un seul testicule et d’un tout petit pénis (7 cm en érection, la largeur d’un téléphone portable). Ceci expliquerait peut-être cela. Les médecins légistes se pencheront bientôt sur les mensurations du tsar Vladimir.

Adolf H. n’était pas grand, Vladimir est plus petit. Ceux qui sont obligés de lever les yeux pour regarder les autres rêvent de les voir un jour ramper à leurs pieds.

Dans sa jeunesse, Adoph H. a été amoureux transi de la belle Stefanie Isak, un nom qui sonne juif. Quand elle détournait ses regards, il était « prêt à se détruire et à détruire le monde entier », d’après son ami August Kubizek. L’Ukrainienne qui a éconduit Vladimir quand il n’était pas encore tsar préfère conserver l’anonymat.

Adolf H. a été recalé à l’examen d’entrée des Beaux-Arts. Il aurait pu être un peintre estimable. Vladimir a raté sa carrière d’espion. À défaut, les deux se sont recasés dans la politique.

Adolf H. (1889-1945) s’est suicidé en disant : « Si la guerre est perdue, peu m'importe que le peuple périsse. Ne comptez pas sur moi pour verser une seule larme. Il ne mérite pas mieux. » Les historiens du futur rapporteront les derniers mots du tsar Vladimir (1952-2022) : « Peu m’importe que le monde périsse. Il ne mérite pas mieux. Même le peuple russe : il ne me méritait pas. »

Aucun commentaire: