Le
tsar Vladimir premier remercie son homologue, le président Macron, d’avoir
donné l’occasion aux autres dirigeants occidentaux de lever les ambiguïtés, en affirmant
qu’ils n’enverront jamais de soldats en Ukraine. D’après les sondages, les
Européens ne sont pas prêts à mourir pour l’Ukraine. Seuls les Ukrainiens
doivent mourir pour l’Ukraine, tous de préférence. Les Occidentaux ne sont même
pas prêts à mourir pour l’Occident, quand les chars entreront dans un pays de l’OTAN. Les
Occidentaux ont le droit d’envoyer des armes en nombre insuffisant, mais s’ils
mettaient le pied en Ukraine, qui n’existe pas puisque ce territoire appartient
à la Grande Russie, ils envahiraient la Russie sous prétexte de défendre l’Ukraine.
Le
tsar Vladimir premier réfléchit à la meilleure façon de se venger contre les
pays occidentaux qui ont décidé un nouveau paquet de sanctions, le douzième ou
le treizième, on ne compte plus. En représailles, la Russie pourrait ne pas
retenir son bras armé, et transfomer son opératoire militaire spéciale en guerre
à l’Ukraine, avec des morts parmi les femmes et les enfants et des destructions
de bâtiments civils ; l’armée russe pourrait aller jusque-là si on la
poussait à bout.
Les
Occidentaux doivent se souvenir que la Grande Russie possède l’arme nucléaire. Pendant
la Guerre froide, on était parvenu à un équilibre de la terreur, je te tiens,
tu me tiens. Il est remplacé aujourd’hui par un déséquilibre de la terreur. Si
des fantassins étrangers mettent le pied en Ukraine avec des fusils, la réponse
sera nucléaire, justement proportionnée.
Alexeï
Navalny était très grand, 1m 88, le tsar Vladimir premier mesure 1m 70,
18 centimètres de moins. Il est contraire à la loi de la Russie de dépasser le
tsar. Dans son cercueil, Navalny paraissait encore plus grand mort que vivant.
Dix
mille personnes aux funérailles de celui dont le tsar n’a jamais prononcé le nom.
Voilà une heureuse coïncidence : c’est le nombre de places libérées par
les prisonniers qui ont bénéficié d’une remise de peine pour se sacrifier en
héros sur le front de l’Ukraine.