mercredi 30 novembre 2022

Le narratif poutinien, 122. Art russe

Le tsar Vladimir premier aime les arts, tous les arts, la peinture, la sculpture, l’art de la guerre, mais surtout l’art russe.

Dans chaque ville ukrainienne libérée par l’armée russe, les musées sont vidés et les œuvres mises à l’abri.

Comme il n’y a pas d’art ukrainien, ces œuvres appartiennent à l’art russe. Leur transfert évite que les soldats ennemis détruisent leurs propres œuvres par vengeance quand ils s’apercevront qu’elles font partie du patrimoine russe.

Les villes évacuées par les Russes seront rasées mais les œuvres d’art seront sauvées, et elles seront à nouveau accrochées, avec de nouveaux cartels, dans des musées tout neufs, pour une exposition permanente et éternelle.

mercredi 16 novembre 2022

Le narratif poutinien, 121. Désescalade

Le tsar Vladimir doit toujours être cru sur parole. Quand il dit que ce n’est pas la sainte Russie qui a bombardé la Pologne, c’est donc l’Ukraine.

Les militaires ukrainiens profitent de la générosité de leur Grand Frère, qui les a richement dotés autrefois en matériel d’origine soviétique, pour faire croire que les projectiles qu’ils tirent sont lancés depuis le territoire russe.

Ou bien les militaires ukrainiens ne savent pas viser, ou bien ils ont visé délibérément le territoire polonais pour rejeter la responsabilité sur la Russie. Mais on ne fera croire à personne que la Russie peut agresser un pays souverain.

La Russie demande au conseil de sécurité, en vertu de l’article 5 du traité de l’OTAN qui permet d’engager des actions contre les états qui s’en prennent à l’un des pays membres, de déclarer la guerre à l’Ukraine.

Si l’Ukraine n’avait pas tenté de détruire les objets volants russes, deux innocentes victimes polonaises auraient été épargnées.

Le tsar Vladimir vise toujours juste dans la cible, quand ses flèches ne sont pas déviées par une force malintentionnée.

mardi 8 novembre 2022

Le narratif poutinien, 120. Petite Suisse

Le tsar Vladimir premier félicite la Suisse d’être un pays neutre et de vouloir le rester.

Elle mériterait d’avoir un membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU pour s’abstenir à chaque fois que les pays occidentaux agressifs tentent de faire adopter une condamnation contre la Sainte Russie.

Elle a refusé de soigner les blessés venant d’Ukraine : les soldats qui une fois guéris retourneront commettre des exactions contre l’armée russe de pacification, les civils qui peuvent cacher des soldats, et même les enfants qui sont déjà contaminés par une idéologie satanique.

Maintenant, la Suisse interdit à l’Allemagne d’envoyer à l’envahisseur ukrainien des munitions fabriquées chez elle pour armer les blindés livrés par Berlin, qui resteront ainsi des engins de guerre neutres et pacifiques comme la Suisse.

Quand la Grande Russie annexera l’Europe, la Suisse, qui n’en fait pas partie, bénéficiera d’un statut à part. Elle pourra continuer à produire librement des coffres-forts pour les oligarques, des vaches et du lait pour les enfants cachés du tsar, et du chocolat.