lundi 20 juin 2022

Le narratif poutinien, 69. Julian Assange

Quand le tsar Vladimir premier a su que Londres avait signé le décret d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, il a aussitôt offert l’asile politique au fondateur de Wikileaks.

S’il est jugé aux États-Unis, le lanceur d’alerte risque 175 années de prison, à comparer avec les neufs ans justement mérités par le terroriste Alexeï Navalny pour escroquerie et offense à magistrat. Âgé de 45 ans, il aura purgé sa peine à 54 ans, alors que Julian Assange ne sortira des geôles américaines qu’à 225 ans.

Au cas où Julian Assange pourrait apporter en Russie des révélations nouvelles sur les crimes de guerre commis par les armées américaines en Irak et en Afghanistan, en plus des 750 000 documents militaires et diplomatiques déjà publiés, il se verrait remettre un passeport et une datcha à son arrivée.

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