mercredi 8 juin 2022

Le narratif poutinien, 61. Du blé

Au début du printemps, c’est-à-dire au commencement de l’opération spéciale, le président Macron a demandé aux Russes de permettre aux Ukrainiens de semer du blé. Même avec la pire sécheresse, le blé poussera, arrosé par le sang.

Si les Ukrainiens continuent à cacher des tanks livrés par l’Occident dans les silos à blé, l’armée russe se verra contrainte de les bombarder, quoique le blé brûle moins facilement qu’un dépôt de carburant.

Le premier bateau ukrainien qui sortira d’un port de la mer Noire, chargé de blé, sautera sur une mine ukrainienne.

Si les Ukrainiens n’acceptent pas de déminer leur côte pour permettre la libre circulation du blé, comment les touristes russes pourront-ils débarquer pacifiquement sur les plages de la mer Noire avec armes et bagages ?

Les Occidentaux sont tellement méchants qu’ils n’hésiteraient pas à mordre la main qui les nourrit.

Ceux qui vont mourir de faim sauront qui leur retire le pain de la bouche, en gardant pour eux le blé qu’ils produisent.

Le tsar Vladimir premier aime citer cette phrase historique de l’ancien président Boris Eltsine : « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils boivent de la vodka. »

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