La langue ukrainienne, ou plutôt le baragouin
dégénéré qui servait de moyen de communication aux Ukrainiens, ne sera plus enseignée dans les
lycées russes, à partir de la rentrée de septembre. À titre de curiosité
monstrueuse, certains élèves seront autorisés à la prendre en option parmi les
autres langues mortes, le latin, le grec, l’araméen, et bientôt toutes les
langues de la vieille Europe.
Les réfugiés ukrainiens accueillis en Russie suivent des
cours intensifs de langue, grâce à une immersion linguistique, parfois dans des
baignoires aménagées à cet effet. Les neurologues travaillent à localiser dans
le cerveau la zone du lexique ukrainien, pour l’effacer plus rapidement et
accélérer son remplacement.
Les enfants issus d’accouplements librement
consentis entre les libérateurs de l’armée russe et les femmes ukrainiennes parleront
le russe dès le berceau.
Le tsar Vladimir premier a souvent confié qu’il
supportait mal les sonorités de la langue ukrainienne, ou le russe prononcé avec
un accent ukrainien. Il est donc souhaitable qu’elle disparaisse des langues
parlées, déjà trop nombreuses.
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