dimanche 31 juillet 2022

Le narratif poutinien, 92. La démocratie, le pire des régimes

Sur un autre cahier, un peu plus grand que le petit format réservé aux pensées intimes, le tsar Vladimir premier consigne ses réflexions sur l’Occident décadent. Extraits choisis.

La démocratie est une fiction, citée en exemple par l’Occident quand il fait la leçon aux régimes qu’il déclare autoritaires, alors qu’ils sont solides comme une pyramide avec une base large et une seule tête au sommet.

Où voit-on une police qui s’excuse d’avoir fait une erreur, un chef spirituel qui demande pardon pour le mal commis, un ancien colonisateur qui se repent auprès des peuples colonisés ? Les Forts ne s’excusent jamais, ils écrasent.

Les régimes démocratiques sont faibles parce qu’ils ont des comptes à rendre à l’opinion. Les régimes forts font l’opinion.

Trois pouvoirs indépendants, des partis politiques qui se combattent, des présidents qui doivent laisser leur place au bout d’un ou deux mandats, des gens qui discutent, des médias qui ne disent pas la même chose, et après les Occidentaux prétendent parler d’une seule voix.

En Russie, les seules divisions[1] se comptent en centaines de milliers de soldats et en chars, dans la glorieuse armée.

Sur l’Occident décadent, le tsar est intarissable. Son grand cahier est couvert de phrases écrites dans tous les sens.

[1] En français dans le texte (Note du traducteur).

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