dimanche 10 juillet 2022

Le narratif poutinien, 80. Bilan carbone

Après avoir pris connaissance du dernier rapport rendu par le GIEC sur l’urgence climatique, le tsar Vladimir premier tient à attirer l’attention des experts du monde entier sur le bilan désastreux de la guerre menée par les Ukrainiens.

La nature souffre beaucoup. Les missiles réchauffent l’atmosphère, ainsi que la crémation des cadavres. Les usines bombardées libèrent des produits toxiques pour l’air et pour l’eau. Les ruines à évacuer et les villes à reconstruire, même si elles suivent des normes environnementales zéro pollution et à énergie positive, ont un impact certain sur la planète.

On voit même des paysans pratiquant la tactique de la terre brûlée en incendiant volontairement les récoltes de blé et de maïs pour augmenter l’effet de serre.

L’Allemagne est contrainte de remettre en marche des centrales au charbon, et c’est très mauvais pour la santé des Européens.

Il serait préférable que l’Otan convertisse ses avions militaires en bombardiers d’eau pour lutter contre les incendies occasionnés par la montée des températures consécutives à l’usage des armes offensives occidentales.

Si l’Europe reste indifférente aux pertes humaines qu’elle provoque, elle pourrait au moins se montrer sensible à la destruction de la nature.



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