mardi 23 février 2016

Baden-Baden – 5


L’hôtelier à qui l’on demande s’il nous recommanderait le restaurant voisin : Non, trop touristique. Alors, où aller à Baden pour manger allemand ? À Baden, non, bas bozible, bas bozible de manger allemand.


Présentation de Bade au XIXe siècle, par un médecin : « L’air de Bade [procure] un sommeil réparateur. Cette action bienfaisante se remarque tous les jours sur des sujets affaiblis par une vie sédentaire, des travaux de cabinet trop prolongés […]. Les hypocondriaques, les femmes hystériques, les malades qui sont las de la vie, abattus par les chagrins profonds, ou éprouvés par de cruelles déceptions, recouvrent bien vite à Bade le désir de vivre et se rattachent à l’existence au milieu de cette nature splendide et vivifiante » (Dr Aimé Robert, Bade et ses thermes, Germer-Baillière, 1860, p. 4-5). Cette langue vaut tous les remèdes.


Déjà le jour marqué sur le billet de retour. Bien sûr, le soleil se montre quand on part. On n’a pas vu ceci, on n’est pas allé là, on n’a pas eu le temps de faire ce qu’on avait dit. Toujours garder une raison de revenir dans les lieux que l’on quitte. Chaque lieu à l’image de chaque jour : l’envisager comme si c’était la dernière fois qu’on le voyait, et en même temps la promesse d’une suite.


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