lundi 11 mai 2020

Journal insignifiant d’un déconfit né (1)


Le coronavirus aura eu au moins cet effet bénéfique de faire disparaître toutes les guerres dans le monde, les famines, le terrorisme, les drames des migrations. On en parlait encore avant la pandémie, et il serait invraisemblable qu’on n’en parle plus, si ces calamités existaient encore.

Écarter les bras pour maintenir la distanciation d’un mètre à droite et à gauche, d’accord, c’est possible, même si on n’a pas les bras longs. Mais devant et derrière ? Il nous manque des appendices antérieur et postérieur pour assurer notre survie. L’évolution naturelle de l’espèce humaine les fera pousser, mais il faudra sans doute attendre plusieurs générations.

Nouveau couac du gouvernement : il aurait dû avertir le vent frisquet qui s’est invité aujourd’hui dans l’espace public, contrariant la circulation à vélo, que la bise est désormais interdite.

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