samedi 8 juin 2024

Le narratif poutinien, 162. Les amis de nos ennemis

Le tsar Vladimir premier a couché sur son livre de bord une forte pensée : « Les amis (Corée du Nord) de nos amis (Chine) sont nos amis, mais les amis (Israël) de nos ennemis (États-Unis) peuvent devenir nos amis. »

Le tsar note en effet avec satisfaction que le premier ministre Benjamin Netanyahou parle comme lui d’« activités opérationnelles » à Gaza. Il salue cet emprunt à la rhétorique pacifique de la Russie, mais se permet quand même de faire observer que l’armée israélienne ne peut revendiquer le titre d’armée « la plus morale du monde », puisque cette distinction revient de droit à l’armée russe.

L’incendie d’un camp de déplacés à Rafah, qui a fait 45 morts le 26 mai 2024, ne peut avoir été provoqué par le type de bombe larguée par l’armée israélienne. Il a fallu que les Palestiniens possèdent eux-mêmes des bombes incendiaires dont ils s’apprêtaient à faire usage, ou de l’essence pour fabriquer des cocktails Molotov, ou qu’ils aient mis eux-mêmes le feu à leurs tentes devant les caméras pour se faire plaindre, comme les nazis ukrainiens mettent en scène de faux cadavres dans de fausses ruines pour passer à la télé.

En regardant les photos aériennes des tentes plantées au bord de la mer, tout le monde voit bien que ces soi-disant réfugiés font du camping. Ils prétendent mourir de soif alors qu’ils ont la mer à boire.



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