Anas Al-Sharif n’avait pas pu fournir la preuve qu’il n’était pas membre du Hamas. D’ailleurs, son prénom Anas, proche de Hamas, ne plaidait pas en sa faveur. Il avait une façon de tenir son micro, quand il était en direct, qui trahissait le combattant habile à manier une arme.
Au lieu de se cacher dans un tunnel avec ses frères terroristes, il avait choisi de prendre la couverture d’une carte professionnelle de reporter et de revêtir par provocation le gilet marqué « Press », pour faire croire qu’il n’était pas terroriste. Le déguisement était grossier.
À qui fera-t-on croire que montrer des morts et des enfants mourant de faim, sous prétexte de journalisme, n’est pas un encouragement au terrorisme ?
Déjà 200 journalistes palestiniens tués dans la Bande de Gaza, en deux ans et demi de guerre. Il en reste un certain nombre. La guerre devenant permanente, ils seront tous neutralisés avant le retour de la paix.
On aura fait un grand pas vers l’objectivité de l’information quand il n’y aura plus de journaliste pour couvrir l’enterrement du dernier journaliste.
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