vendredi 12 août 2016

Jacqueline Sauvage


Le Tribunal d’application des peines (TAP) justifie le rejet de la demande de libération conditionnelle de Mme Sauvage par quatre arguments qui paraissent assez faibles : réflexion « très limitée », proximité du lieu des faits, médiatisation, notion d’interdit pas vraiment intégrée.

Nous nous permettons de suggérer au TAP d’autres motivations de sa décision :

1) Mme Sauvage n’a enduré que 47 années de violences conjugales. Elle aurait pu patienter encore trois ans pour atteindre un chiffre rond.

2) Mme Sauvage aurait dû attendre d’être tuée par son mari violent avant de se faire justice, en retournant l’arme contre lui.

3) Mme Sauvage est âgée de 69 ans. Si elle sort de prison maintenant, elle pourra se remarier et retuer un mari violent au bout de 47 nouvelles années de vie conjugale. Ce qui prouve sa dangerosité.

4) Mme Sauvage s’appelle Sauvage, ce qui n’est pas une garantie de réinsertion. Son mari s’appelait Marot, nom d’un gentil poète, assez clément.