Quel que soit le résultat, pour l’autre camp et pour les deux, les USA seront dirigés par un fou ou une folle, soutenu.e par des ordures.
Les USA étant la première puissance mondiale, il serait légitime de faire voter le monde entier, au lieu d’avoir recours à ce système électoral bancal. Mais on risquerait de se trouver dans le même cas de figure d’un résultat à fifty-filty, l’Occident d’un côté, le Sud global de l’autre.
Steve Bannon, ancien et toujours conseiller de Trump, lui a donné un conseil stratégique pour miner le terrain : « Inonder la zone de merde ! » Ce conseil métaphorique n’impliquait pas forcément l’usage du mot lui-même, mais il n’est pas surprenant qu’il ressurgisse tel quel dans la bouche de son élève, quand il traite son adversaire de « vice-présidente de merde ».
Les démocraties offrent aux régimes autoritaires le spectacle de leur propre décomposition, par la tête, comme le poisson pourri.
On en viendrait presque à souhaiter que le mauvais perdant gagne, pour éviter qu’il ne déclenche une guerre civile en cas de défaite.