Le narratif poutinien, 132. Tremblement de guerre

Le tsar Vladimir 1^er a fait part de son émotion à ses amis Erdogan et Bachar al-Assad après avoir vu les terribles images des tremblements de terre survenus dans leur pays. Elles rappellent celles des enchevêtrements de béton et de fer des villes ukrainiennes, à tel point qu’il est légitime de se demander si les missiles et les drones ukrainiens n’y sont pas pour quelque chose, les terroristes nazis ne se contentant pas d’exterminer leur propre population, mais s’attaquant aussi au peuple des amis de leur ennemi.

Quand on voit les dégâts et les souffrances occasionnés par les catastrophes naturelles, on se dit que les hommes seraient bien fous et inhumains d’ajouter à leurs maux les dégâts et les souffrances volontaires d’une guerre fratricide.

20.000 morts sous les gravats, et « le bilan ne cesse de s’alourdir d’heure en heure ». La terre est une petite joueuse dans le grand carnage, les hommes font de bien meilleurs scores.

Si l’Ukraine était victime d’un semblable tremblement de terre, la solidarité de tous les peuples s’exercerait immédiatement sans arrière-pensée politique. Les soldats russes se porteraient au secours de leurs frères ukrainiens ; ils sauveraient en priorité les femmes et les enfants pour les mettre en sûreté de l’autre côté de la frontière.