mardi 10 janvier 2023

Le narratif poutinien, 129. Bons signes

Le tsar Vladimir premier n’a pas envoyé ses vœux aux nations hostiles, qui paieront cher, en gaz et pétrole, leur russophobie. Il a réservé sa bénédiction à ses alliés, dont on peut dire qu’ils prospèrent en ce début d’année.

Les régimes forts se renforcent et les démocraties, faibles par nature, montrent des signes de fatigue et d’épuisement, de bon augure. Les esprits libres osent encore bouger, mais plus pour longtemps. Des signes encourageants se manifestent ici et là.

La Birmanie montre l’exemple en condamnant à 33 ans de prison une femme de 77 ans. C’est une juste peine, dont la durée est proportionnée à l’espérance de vie.

La Chine est prête à sacrifier un million d’habitants plutôt qu’à faire bouger d’un cheveu le discours de ses dirigeants. Zéro covid ou covid partout, puisque l’infection nous dépasse, feignons d’organiser le chaos.

En Iran, les coupables de haine contre Dieu pendent au bout d’une corde, haut et court dans le ciel, tractés par une grue de chantier. Les manifestants qui défilent les voient de très loin. Aux femmes les pierres, aux hommes les corbeaux. Dieu fonctionne encore pour faire croire ; IL reste le meilleur allié de la force.

Au Brésil, on a lacéré des tableaux, cassé des statues. Comme quoi les hommes sains qui abattent des arbres ne s’en laissent pas compter par les faux-semblants de la décadence.

Il y a bien encore ici ou là un grain de sable qui tente de gripper la machine. Mais le Grand Mécanicien éliminera tous les grains de sable jusqu’au dernier, même s’il faut nettoyer à la petite cuillère les plages du monde entier.

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