Le tsar Vladimir premier est sorti très
satisfaisant de son discours du 30 octobre 2022 à l’occasion de l’annexion
de quatre territoires d’Ukraine occupés illégalement par des Ukrainiens.
Il n’avait devant lui que des hommes blancs et
hétéros assis, à l’exception de quelques femmes blondes, ce qui rassure quant à
la virilité des forces russes et à l’inexistence d’un troisième genre.
Les invités ont applaudi aux passages qui leur ont
été signalés et ils se sont levés aux bons moments.
Il a réussi à fracturer l’opinion occidentale
monolithique qui ne s’était jamais auparavant posée de questions sur le
colonialisme, l’impérialisme, le racisme, le pillage des ressources naturelles,
etc.
À la fin de la grosse poignée de dix mains, le tsar
a réussi à extraire les deux siennes sans dommage.
La place Rouge était noire de monde. Les concerts
en public sont rares.
Pour conclure son volumineux discours, le tsar
Vladimir premier a cité un grand poète et penseur patriote, Ivan Iline : « Si
j’estime que ma patrie c’est la Russie, ça veut dire que j’aime en russe, que je
pense en russe, que je chante en russe, que je parle russe. » Une main
avait ajouté au crayon sur la feuille : « que je tue en russe, que je
torture en russe, que je viole en russe », mais le tsar était arrivé à la
fin de son temps de parole.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire