vendredi 25 février 2022

La guerre logique

Pendant le conflit du Golfe, en 1990, François Mitterrand avait choqué en utilisant l’expression « logique de guerre ». Aujourd’hui, c’est la guerre, le mot seul, sans logique, absurde et pourtant bien là. On sera au moins débarrassé des usages métaphoriques du mot, dans les tournures comme « nous sommes en guerre contre le Covid ».

D’après les commentateurs bien informés, effets secondaires 1) positifs : souder l’Europe, renforcer l’Otan, etc. 2) négatifs : rapprocher la Russie de la Chine, augmenter le prix de l’énergie, etc. Ils ne parlent pas d’une autre catastrophe : effacer les femmes derrière la guerre, dont Poutine, le président viril, musclé, à la démarche athlétique, fait une histoire d’hommes qui en ont. Pourtant, on a vu récemment des guerrières kurdes, admirables. Dans ce conflit, elles ne sont que victimes : épouses et mères de soldats en pleurs, proies des violeurs.

François Fillon entre en résistance : il renonce à ses mandats dans les conseils d’administration d’entreprises russes, ce qui représente un gros sacrifice financier, à la hauteur des sanctions infligées aux dignitaires du Kremlin. On le sent prêt à s’engager dans la brigade internationale formée pour aider l’Ukraine. Pénélope attendra le retour du guerrier.

Gérard Depardieu a été pressenti pour prendre le poste de ministre des affaires culturelles de l’Ukraine, une fois que la clique des drogués, alcooliques, dégénérés, décadents autour du clown Zelensky aura été chassée du pouvoir par un gouvernement militaire.

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