mardi 6 septembre 2016

On n’en parlera plus


Le suraccident est un risque bien connu des secouristes : un accident de voiture attire les regards des automobilistes voyeurs, qui s’encastrent à la file ; ce piéton dévoué qui porte assistance à un cycliste tombé est fauché par une voiture. Dans la même surenchère, les terroristes ont inventé le surattentat : mettre une bombe au milieu d’un rassemblement de protestation ou dans le cortège d’un enterrement, après un premier attentat. Ainsi prive-t-on les hommes de ce qui fait l’humanité : le rite funéraire. D’enterrement dévasté par un kamikaze en enterrement fauché par une voiture piégée, on n’en finira pas d’ajouter les morts aux morts. Ils ont trouvé le principe de l’attentat perpétuel.

Il paraît que Bachar el-Assad et Ayman Al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaida, ont en commun leur ancienne profession d’ophtalmologue. À partir d’un certain moment, ils ont pensé que ça ne servait plus à rien d’aider leurs patients à y voir clair.

Sous le regard déshabillant de certains hommes, on comprend que des femmes, musulmanes ou non, aient envie d’aller se rhabiller et de se cacher la tête sous un voile, ou une voilette en dentelles, à l’ancienne, voire un simple sac à pommes de terre.

Depuis les attentats commis par des musulmans radicalisés, tous Arabes, les Blancs regardent les Noirs avec une certaine bienveillance.

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