mercredi 11 septembre 2024

En attendant Los Angeles, 2028

Les responsables du site olympique ont annoncé mettre à disposition des sportifs 200.000 préservatifs masculins, 20.000 préservatifs féminins (il manque un 0 pour la parité) et 10.000 digues buccales (unisexes) pour 9.000 athlètes, soit une moyenne de 25 protections par personne. On ne sait pas s’il en est resté pour les 4.400 athlètes des jeux paralympiques.

Tout au long de ces JO et JP, la grammaire française a été la grande perdante des journalistes sportifs : « Les relayeurs se sont relayés » ; « 180 porteurs de la flamme olympique se sont succédés », etc. Bernard Pivot ayant eu la mauvaise idée de nous quitter avant l’ouverture des JO, l’épreuve d’accord des verbes pronominaux n’a pas pu avoir lieu.

À défaut d’une trêve olympique observée pendant les conflits, comme dans la Grèce antique, les guerres ont continué à produire de nombreux mutilés, environ 20.000 amputés en Ukraine, et dans la bande de Gaza, un nombre incalculable « de gens à qui il manque un bout d’eux-mêmes » (Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins sans frontières, Le Monde, 9 septembre 2024). L’avenir des prochains Jeux paralympiques de LA en 2028 est donc assuré. L’Ukraine a de bonnes chances de passer de la 7e à la 6e place, et la Palestine pourra faire son entrée dans le tableau.



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