Le narratif poutinien, 141. Cravate noire à pois blancs

Le tsar Vladimir premier a pris encore une fois les médias occidentaux en flagrant délit d’inversion de la vérité : ils affirment que le tsar a nourri le monstre Progojine, alors que c’est le cuisinier qui a nourri son Maître.

Le « coup de poignard dans le dos » est en fait un coup de couteau de cuisine, l’arme blanche des terroristes.

Le terroriste Navalny s’est réjoui un peu trop tôt en rédigeant un mot de bienvenue pour le futur occupant de sa cellule.

De rares historiens ont remarqué que le 24 juin est une date anniversaire : le 24 juin 1812, Napoléon envahit la Russie. Ils ont cru à une coïncidence, alors que le calendrier faisait partie de la reconstitution historique et de la mise en scène préparée depuis plusieurs jours. Les services américains prétendent avoir été au courant des projets de Wagner, mais ils ont simplement réussi à pirater le scénario co-écrit par les acteurs des deux camps.

Ils ont été aidés par un spécialiste du théâtre élisabéthain qui a combiné les motifs des drames shakespeariens : amitié, rivalité, trahison, guerre à mort, poignard, soumission, pardon, exil. L’empoisonnement final viendra dans quelque temps, avec l’épilogue.

Le tsar a été soulagé de pouvoir enfin parler de guerre.

Le tsar a mis aux enchères, sur le site kremlin.ru, la cravate noire à pois blancs, spécialement confectionnée pour son discours du 24 juin. Le prix de la vente est destiné aux veuves et aux orphelins des pilotes des trois hélicoptères abattus par le Groupe Wagner.