lundi 5 septembre 2022

Le narratif poutinien, 103. Ségolène et Matteo, citoyens russes

Le tsar Vladimir premier a signé aujourd’hui le décret qui accorde la citoyenneté russe à deux éminentes personnalités : madame Ségolène Royal et monsieur Matteo Salvini.

L’ancienne candidate à la présidence de la République française, bien qu’elle appartienne à l’Occident décadent, n’est pas dupe de la propagande ukrainienne mensongère. Elle ne s’est pas laissée abuser par « la maternité bombardée » ni par « le récit de viol d’enfant pendant sept heures sous les yeux des parents ». Comment des choses pareilles seraient-elles possibles ? Elles sont si inhumaines qu’il faut qu’elles soient inventées. Elle sait bien que les soldats russes ne sont pas capables de telles atrocités. Ce qui est monstrueux, elle l’a bien dit, ce ne sont pas ces crimes, qui n’existent pas, mais « d’aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix ». Il ne pourra commencer qu’au moment où les Occidentaux ne parleront plus des crimes de guerre. Le tsar propose que madame Ségolène Royal, qui n’a pas l’habitude de se taire, soit nommée modératrice dans les futures négociations de paix.

Et un autre passeport pour monsieur Matteo Salvini, dirigeant du parti d’extrême-droite italien. Il a bien compris que les sanctions contre la Russie ne servent à rien, que ses coffres se remplissent, et que les Occidentaux sont à genoux. Il a conclu, sagement, qu’il est essentiel de repenser la stratégie européenne pour sauver les entreprises, les emplois et le pouvoir d’achat. La Russie est prête à tendre la main pour relever cet homme fort à genoux. Entre hommes virils partisans d’un régime autoritaire, on s’entend pour manger les plus petits, en attendant que les forts se mangent entre eux. À la fin, c’est l’ours russe qui gagne.

Aucun commentaire: