Le collégien au couteau voulait tuer une surveillante,
n’importe laquelle, mais une surveillante, a dit le procureur. Et un
surveillant, le procureur lui a-t-il demandé s’il aurait pu tuer un surveillant ?
« Ce
jeune homme apparaît en perte de repères quant à la valeur de la vie humaine, à
laquelle il ne semble pas attacher une importance particulière. » Il « n’exprime
pas de regret, ni aucune compassion pour les victimes. » Selon le
procureur, il ne manifeste « aucun signe évoquant un possible trouble
mental ». Il n’est donc pas nécessaire de créer des postes de psy
dans les collèges et lycées, la santé mentale des jeunes en perte de repères et
n’attachant aucune importance à la vie humaine n’étant pas en cause.
Le couteau de cuisine
de 20 cm n’étant pas en céramique, un portique de sécurité à la porte du
collège aurait pu être efficace, ainsi que l’interdiction de vendre des
couteaux de cuisine de 20 cm à des parents dont les enfants n’aiment pas
les surveillantes.
Dans le collège
Françoise-Dolto de Nogent, sur les rayons du centre de documentation, on trouve
les livres de Françoise Dolto :
Paroles
pour adolescents ou le complexe du homard,
Solitude,
La Difficulté de
vivre.
Une cellule psychologique
a été mise en place. Après une minute de silence, les cours ont pu reprendre.
Les professeurs n’ont perdu que deux journées de travail. Le programme pourra
être bouclé avant la fin de l’année scolaire, qui approche.