dimanche 17 avril 2022

Le narratif poutinien, 29. Pâques aux tisons

Le patriarche de l’Église orthodoxe russe, Kirill, a fait savoir qu’il avait beaucoup apprécié le geste symbolique de son homologue catholique, le pape François, faisant porter la Croix par deux jeunes femmes, une Russe et une Ukrainienne. Sur cette terre de désolation, dans cette vallée de larmes où nous souffrons tous comme le Christ au Golgotha, chacun ne porte-t-il pas sa croix ?

Il a également cité avec admiration cette prière du saint Père : « Conduis les adversaires à se serrer la main, afin qu’ils puissent goûter le pardon mutuel. » Les Russes devront en effet beaucoup pardonner à leurs frères ukrainiens qui s’obstinent à refuser l’aide de leurs libérateurs.

Après quoi, le patriarche Kirill, ancien du KGB alliant le sabre et le goupillon, a béni les armes tactiques de nouvelle génération, qu’un designer orthodoxe a redessinées en formes bien identifiables : l’œuf pour la tête des armes bactériologiques, le lapin pour les armes chimiques et la cloche pour les ogives nucléaires.

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