Le patriarche de
l’Église orthodoxe russe, Kirill, a fait savoir qu’il avait beaucoup apprécié
le geste symbolique de son homologue catholique, le pape François, faisant
porter la Croix par deux jeunes femmes, une Russe et une Ukrainienne. Sur cette
terre de désolation, dans cette vallée de larmes où nous souffrons tous comme
le Christ au Golgotha, chacun ne porte-t-il pas sa croix ?
Il a également cité
avec admiration cette prière du saint Père : « Conduis les adversaires à se serrer la main,
afin qu’ils puissent goûter le pardon mutuel. » Les Russes devront en effet beaucoup pardonner à leurs frères ukrainiens qui s’obstinent à refuser l’aide
de leurs libérateurs.
Après quoi, le
patriarche Kirill, ancien du KGB alliant le sabre et le goupillon, a béni les
armes tactiques de nouvelle génération, qu’un designer orthodoxe a redessinées
en formes bien identifiables : l’œuf pour la tête des armes
bactériologiques, le lapin pour les armes chimiques et la cloche pour les
ogives nucléaires.
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