Sur
un autre cahier, un peu plus grand que le petit format réservé aux pensées
intimes, le tsar Vladimir premier consigne ses réflexions sur l’Occident décadent. Extraits
choisis.
La
démocratie est une fiction, citée en exemple par l’Occident quand il fait la
leçon aux régimes qu’il déclare autoritaires, alors qu’ils sont solides comme
une pyramide avec une base large et une seule tête au sommet.
Où
voit-on une police qui s’excuse d’avoir
fait une erreur, un chef spirituel qui demande pardon pour le mal commis, un
ancien colonisateur qui se repent auprès des peuples colonisés ? Les Forts
ne s’excusent jamais, ils écrasent.
Les
régimes démocratiques sont faibles parce qu’ils ont des comptes à rendre à
l’opinion. Les régimes forts font l’opinion.
Trois
pouvoirs indépendants, des partis politiques qui se combattent, des présidents
qui doivent laisser leur place au bout d’un ou deux mandats, des gens qui
discutent, des médias qui ne disent pas la même chose, et après les Occidentaux
prétendent parler d’une seule voix.
En
Russie, les seules divisions[1] se
comptent en centaines de milliers de soldats et en chars, dans la glorieuse armée.
Sur
l’Occident décadent, le tsar est intarissable. Son grand cahier est couvert de
phrases écrites dans tous les sens.
[1] En français dans le texte (Note du traducteur).
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