mercredi 8 avril 2020

Journal insignifiant d’un con, finement (18)


Maintenant que les scientifiques ont accès aux médias en permanence, on sait comment ils parlent de nous : le confinement pourra être levé quand on aura des certitudes concernant l’immunité de troupeau.

Entendre un scientifique dire : « Je ne sais pas », c’est flippant mais quelque part, ça fait du bien.

Le pauvre patient ne comprend pas trop ce qui se passe entre le professeur barbichu et chevelu de Marseille et ses confrères rasés ou chauves, mais il devine des conflits anciens entre mandarins parisiens et un franc-tireur de province – pire : de Marseille, une sorte de fada de la recherche médicale, très mal en cour, et qu’on nomme du bout des lèvres.

Quand les politiques ne savent plus quoi faire, ils s’en remettent aux scientifiques, qui ne sont pas d’accord entre eux.

Les obèses ont un taux de mortalité supérieur aux autres. Pour ne rien arranger, on est tombé sur un virus grossophobe.

Quand on entend certains psys donner des conseils pour vivre en temps de crise, on se dit qu’on n’a pas envie d’aller les voir en temps ordinaire.

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