mardi 7 avril 2020

Journal insignifiant d’un con, finement (17)


À qui fera-t-on croire que ces personnels de santé étaient épuisés, au bord du burn-out il y trois mois, alors qu’ils en avaient encore sous le pied pour faire face à une pandémie ?

Le directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) du Grand Est annonce la suppression de lits et de postes au CHU de Nancy, après la fin de l’épidémie. Voilà le vrai héros des temps modernes, celui qui fait preuve de courage en bravant l’opinion.

Ah, mais je le reconnais, le type qui m’applaudit à 20 heures : c’est lui qui m’a fait un doigt d’honneur du haut de son balcon quand j’ai défilé avec ma pancarte « Infirmière en colère ».

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