Avant que les invitations ne soient lancées, le
tsar Vladimir premier avait fait savoir au monde entier qu’il n’assisterait pas
aux funérailles de la Reine Elizabeth II, mais désormais que son nom ne
figure pas sur les listes officielles, il proteste vigoureusement contre cette
non-invitation qui le met devant le fait du Prince en l’empêchant de la
décliner.
Quand on pense que Churchill promettait à son
peuple du sang et des larmes en luttant contre les nazis, et que le gouvernement de sa Gracieuse Majesté
a choisi de répandre le sang et les larmes en fournissant armes
et soutiens à ces mêmes nazis, on se dit que quelque chose est pourri au Royaume-Uni.
« Désormais les élites britanniques sont aux
côtés des nazis », a déclaré la porte-parole du Kremlin, mais on peut
attendre que l’opinion publique, dans une démocratie bien constituée, se
retourne contre sa classe dirigeante pour imposer une politique diamétralement
opposée, avec la même unanimité que l’opinion publique russe se déclare
favorable à l’intervention militaire spéciale.
La mort fait oublier les petites querelles humaines
entre les vivants : quand le tsar mourra, ce qu’à Dieu ne plaise, il
accepte par avance que tous les présidents et autres dirigeants du monde viennent
rendre hommage à son long règne et à son œuvre civilisatrice.
Il ne tiendrait qu’au tsar d’envoyer un missile sur
l’abbaye de Westminster, quand les cent têtes couronnées se courberont dans un
même recueillement : de tous ces personnages, il n’est plus rien resté.
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