mardi 6 septembre 2022

Le narratif poutinien, 104. Centrale de Zaporijia

Le tsar Vladimir premier a pris connaissance du rapport de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) sur la centrale de Zaporijia. Selon ce rapport, « la situation est intenable ». Le tsar s’est fait traduire le mot anglais « untenable », ne le comprenant pas, puisque les Russes tiennent la centrale.

Le directeur général de l’AIEA, M. Grossi, prétend que « l’intégrité physique de la centrale a été violée à plusieurs reprises ». L’accusation de viol n’est pas nouvelle, portée par les médias occidentaux contre l’armée russe, mais on n’avait jamais osé un mensonge aussi énorme.

Jusqu’à présent, les experts occidentaux décadents maintenaient une frontière étanche entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire. Les Russes ont victorieusement démoli le mur de séparation.

Un seul réacteur de la centrale marche encore, pour fournir l’énergie nécessaire au refroidissement des réacteurs. Cette idée plaît beaucoup au tsar, d’une centrale qui ne sert qu’à elle-même, sans fournir d’électricité à l’extérieur.

Pour faire face à la pénurie de gaz, de pétrole et de charbon, les pays occidentaux rouvrent leurs centrales nucléaires fermées ou en construisent de nouvelles. Ce qui est une bonne nouvelle pour de futures occupations militaires.

Vus de haut, les six réacteurs de Zaporijia ressemblent à des interrupteurs avec des boutons rouges. Le doigt du tsar le démange.
 


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