400 maisons de bois et de tôles ont été détruites en quelques mois. C’est un maigre butin par rapport aux 20.000 habitations insalubres estimées dans l’île.
Pour lutter contre l’habitat précaire, Gérard Darmanin a utilisé des moyens de petits bras. Son successeur, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et aussi de l’Outre-Mer démissionnaire mais pourtant à la manœuvre, a trouvé un allié plus efficace que les bulldozers pour débarrasser l’île de ses bidonvilles : un cyclone qui a tout rasé.
Mais Bruno Retailleau est sur une mauvaise pente : n’a-t-il pas déclaré que tout le monde serait secouru, y compris les migrants en situation irrégulière, pour des raisons humanitaires ?
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