Ses conditions de détention avaient été adoucies par plusieurs mesures de soutiens psychologiques : régulièrement, il recevait dans sa cellule la compagnie d’originaux comme lui qui le distrayaient, et la sono diffusait pendant la nuit les discours roboratifs du tsar.
Dès jeudi, le tsar, toujours le premier au courant, a été informé que celui dont il ne veut pas entendre le nom mourrait accidentellement le lendemain.
Après le malaise qui lui a été fatal, le prisonnier Alexeïs Navalvy sera autopsié la semaine prochaine. Le médecin légiste assermenté a déjà rédigé son rapport : la victime est morte d’une rupture d’anévrisme, causée par une malformation congénitale, qui laissait au malade très peu de chances statistiques d’atteindre 48 ans. Il en avait 47.
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