Le 30 mai, Frédéric Leclerc-Imhoff a été tué
par un éclat d’obus. Il portait un gilet pare-balles avec l’inscription
« PRESS ». Le déguisement était grossier. Andrey Marochko, un
officier de la milice, a déjoué l’usurpation d’identité : la victime
« ne serait pas journaliste mais aurait plutôt joué un rôle dans la livraison
d’armes et de munitions aux forces armées ukrainiennes. Je ne l’aurais pas
qualifié de journaliste parce que ses actions montraient une activité tout
autre. Il est tout à fait possible de le qualifier de mercenaire étranger. Et
c’est tout à fait clair qu’il était complice des forces ukrainiennes d’extrême
droite ».
D’ailleurs, tous les journalistes sont des mercenaire étrangers :
ne sont-ils pas payés par les états ennemis pour se rendre sur les champs de
bataille ?
Ce sont bien les journalistes qui disent « le
journalisme est un combat ». Et ils veulent faire croire qu’ils ne se
battent pas.
Et pourquoi les journalistes viennent-ils sur un
terrain dangereux alors qu’il leur suffit de rester chez eux à regarder la
télévision russe pour être informés de ce qui se passe ?
Les soldats russes, tchétchènes et wagnériens ne
savent pas tous lire, et surtout pas l’alphabet des ennemis. Ils connaissent la
lettre Z, dessinée sur leurs chars. Mais « PRESS » sur le dos, non.
Il leur arrive d’identifier les signes tracés sur les cibles humaines dans les stands de tir
où ils s’entraînent, mais pas toujours.
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