Avec Maurice Genevoix, auteur de Raboliot, ce sont tous les braconniers
qui entrent au Panthéon.
Sur son cercueil, on a posé une épée. Un
invité de la télé a demandé si c’était bien avec celle-là qu’il avait combattu,
baïonnette au fusil.
« Entre ici, Jean Moulin, avec ton
terrible cortège. Avec ceux qui sont
morts », et suivait une très longue période. André Malraux avait lu
Bossuet et Chateaubriand. Emmanuel Macron, à bonne école, fait bref : « Ils
sont là. Puis, écrire. Leurs lieux, leurs vies. Ils entrent ici, enfin. » Sors
d’ici, Marguerite Duras.
Les champs de boue,
les chants debout. Toute l’histoire.
Quand on pense que le soldat inconnu a été
choisi parmi huit cercueils, on plaint les sept autres d’être restés dans l’anonymat.
Maurice Genevoix cumule l’immortalité de
l’académicien et l’immortalité du panthéonisé. Il va devoir choisir.
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