King Trump, retour à la case prison

En descendant d’hélicoptère, King Trump a laissé tomber l’idée de redonner au fort d’Alcatraz, construit sur un îlot dans la baie de San Francisco, sa destination première de prison. Les experts payés par les ennemis de l’intérieur objectent que c’est irréalisable, l’île d’Alcatraz ne disposant ni d’eau courante, ni de système d’égout, ni d’électricité. Mais est-ce une raison ? Gaza non plus, et pourtant, les Palestiniens y vivent bien.

Le projet Alcatraz est d’ailleurs le double inversé de celui de Gaza voulu pour King Trump : là-bas, transformer une prison à ciel ouvert en Riviera ; ici, retrouver sous l’attraction touristique qu’est devenu l’îlot la prison mythique dont personne ne sort.

Grands admirateurs de King Trump, les ministres Retailleau et Darmanin se sont aussitôt souvenu que certains sites touristiques français ont été autrefois des prisons et qu’ils pourraient économiquement le redevenir pour y enfermer les criminels les plus dangereux : le fort Boyard et le Mont-Saint-Michel.