Du point de vue de l’aménagement du
territoire israélien, la langue de terre appelée « bande de Gaza »,
qui occupe une position géographique enviable au bord de la mer Méditerranée,
est une anomalie. Une fois rendu à la nature après la démolition des immeubles
qui artificialisent le sol, et débarrassé des animaux sauvages qui le peuplent,
ce territoire pourra devenir un lieu touristique attractif pour une riche clientèle
venue du monde entier : les quarante kilomètres de long du quadrilatère céderait
la place à un parc d’attraction doté d’une plage ininterrompue, où il ferait
bon se baigner toute l’année dans une eau chaude. Une barre d’immeubles de luxe
suivrait la ligne droite du littoral. Derrière cette barre, vers l’est, dans l’épaisseur
des 6 à 12 kilomètres de large, on verrait bien un parking et une forêt,
qui servirait de poumon de la terre.
Grâce aux arbres plantés où s’élevaient
des tours, les Gazaouis céderont bientôt la place au gazouillis des oiseaux.
Quant à la Cisjordanie, qui a la forme
d’une très grosse graine de haricot mitée par des vers, les urbanistes réfléchissent
à un projet de colonisation par des cultures vivrières, pourquoi pas des
cultures de haricots.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire