Les décadents d’Occident croient que le nom de l’entreprise de sécurité
privée « Wagner » est un acronyme, la première syllabe
« Wa » pour « War », etc.
Mais non, c’est bien le musicien, Richard. Le commandant du groupe des
mercenaires, Dmitri Outkine, est un grand amateur de musique. Il aime la
musique militaire, mais aussi Wagner. Il
adore Wagner, comme Hitler adorait Wagner, pour les mêmes raisons.
Hitler appréciait le compositeur antisémite parce qu’il exaltait les mythes
germaniques. L’histoire ayant de ces ruses et de ces ironies, on peut aujourd’hui
se réclamer de Wagner et combattre le nazisme caché sous le patriotisme
ukrainien.
Ce n’est pas parce que Le Crépuscule des dieux se termine par l’effondrement
du Walhalla où siègent les dieux qu’il faut y voir une prophétie.
Avec ses cuivres et sa grosse caisse, la musique de Wagner est assez forte pour couvrir les cris des nazis qu’on fait parler.
« Quand j’écoute trop Wagner, j’ai envie d’envahir l’Ukraine »
(Woody Allen, à peu près).
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