Pendant le conflit du Golfe, en 1990, François Mitterrand
avait choqué en utilisant l’expression « logique de guerre ». Aujourd’hui,
c’est la guerre, le mot seul, sans logique, absurde et pourtant bien là. On
sera au moins débarrassé des usages métaphoriques du mot, dans les tournures comme
« nous sommes en guerre contre le Covid ».
D’après les commentateurs bien informés, effets secondaires
1) positifs : souder l’Europe, renforcer l’Otan, etc. 2) négatifs : rapprocher
la Russie de la Chine, augmenter le prix de l’énergie, etc. Ils ne parlent pas d’une
autre catastrophe : effacer les femmes derrière la guerre, dont Poutine,
le président viril, musclé, à la démarche athlétique, fait une histoire d’hommes
qui en ont. Pourtant, on a vu récemment des guerrières kurdes, admirables. Dans
ce conflit, elles ne sont que victimes : épouses et mères de
soldats en pleurs, proies des violeurs.
François Fillon entre en résistance : il renonce à ses
mandats dans les conseils d’administration d’entreprises russes, ce qui
représente un gros sacrifice financier, à la hauteur des sanctions infligées
aux dignitaires du Kremlin. On le sent prêt à s’engager dans la brigade
internationale formée pour aider l’Ukraine. Pénélope attendra le retour du
guerrier.
Gérard Depardieu a été pressenti pour prendre le poste de
ministre des affaires culturelles de l’Ukraine, une fois que la clique des drogués,
alcooliques, dégénérés, décadents autour du clown Zelensky aura été chassée du
pouvoir par un gouvernement militaire.
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