Une amie ukrainienne écrit à son correspondant : « On
ne sait que croire, réelle menace, intoxication de part et d’autre ? Les
deux peut-être à la fois. Nous, les Ukrainiens, nous nous sentons pris entre
deux feux, objet de tractations, sans avoir voix au chapitre. Il reste que tout
cela est lamentable, nous nous attendons au pire et nous espérons le meilleur. »
Les rencontres diplomatiques adoptent le « format
Normandie », expression qui se réfère à une réunion qui eut lieu en 2014, au
château de Bénouville, entre Caen et Ouistreham, pour célébrer l’anniversaire du 6 juin 1944,
rassemblant autour d’une table les belligérants, la Russie et l’Ukraine, la France
et l’Allemagne. Les Américains n’étaient pas conviés. Ils ont décidé de ne pas
intervenir dans le conflit, jugeant que le « format Normandie » ne s’y
prête pas, le Donbass étant trop éloigné des plages du Débarquement.
Heureusement que les Ukrainiens ont élu à la tête de leur
pays un humoriste, une sorte de bouffon à la Coluche. Sinon, il aurait pris la
situation au tragique, et même peut-être au sérieux, déclenchant la guerre en
répondant aux provocations.
Le président Emmanuel Macron craint de déclarer sa candidature
au moment même où le président Vladimir Poutine déclare la guerre.
Un commentateur de l’actualité, sur une chaîne de télévision :
« Il reste une fenêtre de tir pour la négociation. »
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