jeudi 3 décembre 2020

Je me souviens de VGE

Je me souviens de VGE à l’enterrement de Chirac, trop faible pour se réjouir.

Je me souviens que VGE est le premier président qu’on a appelé par ses initiales, parce que son nom était trop long.

Je me souviens que VGE avait dit à « Apostrophes » qu’il aurait préféré être Maupassant.

Je me souviens qu’après le passage de VGE à « Apostrophes » les trois volumes de la Correspondance de Maupassant étaient introuvables dans les rayons de la BnF.

Je me souviens des « Jeunes Giscardiens », et de la Gauche se demandant comment on pouvait être Giscardiens et Jeunes.

Je me souviens que VGE est le descendant d’Agénor Bardoux, ami de Flaubert et ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts de 1877 à 1879, pendant que Guy de Maupassant, alors inconnu, était employé dans ce ministère.

Je me souviens que VGE avait laissé Chirac debout sans l’inviter à s’asseoir.

Je me souviens que l’épouse de VGE s’appelle Anne-Aymone et Valérie-Anne une de ses filles, et que j’écrivais Anémone et Valériane.

Je me souviens que j’étais content de voir VGE arriver et encore plus de le voir partir.

Je me souviens que VGE apportait son panier quand il s’invitait à dîner chez le peuple.

Je me souviens que VGE était le seul à dire Bonjour et Bonsoir Mademoiselle, entre Madame et Monsieur.

Je me souviendrai que VGE est resté un président moderne jusqu’au bout en mourant de la Covid 19.

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