Les complotistes ont raté un cours à
l’école : la leçon de grammaire sur l’expression de la conséquence et du
but.
Les faits constatés leur donnent raison :
les labos pharmaceutiques s’enrichissent grâce au vaccin ; la Chine, d’où
est partie la pandémie, renforce sa puissance mondiale ; les régimes
autoritaires quadrillent plus finement les populations ; les démocraties
contrôlent et punissent les citoyens ; l’espace public et les lieux de
rassemblements sont interdits ; les grandes entreprises bénéficiaires licencient
sous prétexte de crise sanitaire ; trois milliards de pauvres vont
disparaître de maladie et de faim ; les lois d’exception deviennent la
règle et l’état d’urgence la norme ; le commerce numérique tue les petits
commerces ; le culte prospère et la culture dépérit, etc.
Ce sont des conséquences visibles, entraînées
par un lien de cause à effet.
Les complotistes le remplacent par la relation
entre une intention et un but : le virus a été inventé exprès par une
poignée d’individus malveillants.
Cancres à l’école, les complotistes sont les derniers à
croire en Dieu ou au Diable : une mauvaise Providence qui gouverne le
monde.
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