— Volodymyr Zelensky : « Êtes-vous déjà allé en Ukraine pour dire quels sont nos problèmes ? »
— J. D. Vance : « J’ai été à… »
— Volodymyr Zelensky : « Venez une fois. »
Nouvelle version : « C’est trop dangereux que vous veniez maintenant, mais quand l’Ukraine sera transformée en Marina russe, alors vous pourrez nous rendre visite. »
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— Donald Trump : « Vous n’êtes pas en ce moment dans une très bonne position. […] Vous n’avez pas les cartes en main. »
— Volodymyr Zelensky : « Je ne joue pas aux cartes. […] Je suis très sérieux, monsieur le président. Je suis le président, dans une guerre. »
Nouvelle version : « Je n’avais aucune carte et j’ai commencé la partie quand même. J’ai triché, je n’aurais pas dû jouer avec les grands. Je présente des excuses aux deux joueurs qui ont gagné la partie parce qu’ils avaient toutes les cartes en main. »
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— Donald Trump : « Sans notre équipement militaire, cette guerre aurait été terminée en deux semaines. »
— Volodymyr Zelensky : « En trois jours. J’ai entendu Poutine le dire. En trois jours. »
Nouvelle version : « Elle n’aurait même pas commencé si on n’avait pas volé l’élection à votre Excellence. Il n’y aurait eu qu’une intervention militaire spéciale, sans un seul mort. La guerre est la faute du faible qui a eu l’idée folle de résister au puissant. »
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À la fin du nouvel entretien, Zelensky maudira Joe Biden, le lamentable président, qui a donné des armes pour faire encore plus de victimes des deux côtés, et remerciera le tsar Poutine, sans lequel lui Zelensky n’aurait jamais eu l’honneur d’être reçu dans le bureau Ovale. C’est la première fois dans l’histoire de la diplomatie que l’on voyait un faible manquer de respect à un puissant, et ne pas dire merci. Tout est rétabli.