Cet échec est un demi-succès et même un succès complet : on a vu ce qu’il ne fallait pas faire.
D’ailleurs, SpaceX parle de « démontage rapide et imprévu » (« rapid unscheduled disassembly »). C’est RUD. Elon Musk a suivi les cours de Jacques Derrida sur la déconstruction. Il a gardé aussi la nostalgie du mécano de son enfance, qu’on pouvait monter et démonter à volonté. Il est resté ce gros bébé joufflu étonné de casser ses jouets, mais qui aime ça – un vrai Américain.
Des esprits rétrogrades font valoir que les 2,8 milliards de dollars nécessaires au projet Starship auraient pu nourrir tous les affamés du monde, mais ils seront les premiers à se pousser pour monter dans une fusée en partance vers Mars quand la terre sera devenue inhabitable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire