Le
tsar Vladimir premier n’a pas envoyé ses vœux aux nations hostiles, qui
paieront cher, en gaz et pétrole, leur russophobie. Il a réservé sa bénédiction
à ses alliés, dont on peut dire qu’ils prospèrent en ce début d’année.
Les
régimes forts se renforcent et les démocraties, faibles par nature, montrent
des signes de fatigue et d’épuisement, de bon augure. Les esprits libres osent
encore bouger, mais plus pour longtemps. Des signes encourageants se
manifestent ici et là.
La
Birmanie montre l’exemple en condamnant à 33 ans de prison une femme de
77 ans. C’est une juste peine, dont la durée est proportionnée à l’espérance
de vie.
La
Chine est prête à sacrifier un million d’habitants plutôt qu’à faire bouger d’un
cheveu le discours de ses dirigeants. Zéro covid ou covid partout, puisque l’infection
nous dépasse, feignons d’organiser le chaos.
En
Iran, les coupables de haine contre Dieu pendent au bout d’une corde, haut et
court dans le ciel, tractés par une grue de chantier. Les manifestants qui
défilent les voient de très loin. Aux femmes les pierres, aux hommes les corbeaux.
Dieu fonctionne encore pour faire croire ; IL reste le meilleur allié
de la force.
Au Brésil, on a lacéré des tableaux, cassé des
statues. Comme quoi les hommes sains qui abattent des arbres ne s’en laissent
pas compter par les faux-semblants de la décadence.
Il y a bien encore ici ou là un grain de sable qui
tente de gripper la machine. Mais le Grand Mécanicien éliminera tous les grains
de sable jusqu’au dernier, même s’il faut nettoyer à la petite cuillère les
plages du monde entier.
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