« On ira les buter jusque dans les chiottes. »
Vladimir Poutine, 1999
Après sa démonstration de force devant 80.000 poutinophiles agitant des drapeaux, dont la moitié croyait qu’on était venu les chercher en car pour assister à un match dans le stade de Loujniki, le tsar Poutine 1er a pensé que ce serait l’arène idéale pour terminer la guerre, comme dans l’Antiquité. Le clown Zelensky et lui, le héros blanc, s’affronteraient d’homme à homme, seul à seul, sur un immense ring dressé au milieu du stade, rempli à craquer de poutinophiles, et celui qui remporterait la victoire aurait gagné la guerre. Le clown Zelensky a tout de suite accepté l’offre, qui lui a paru aussi démente que la déclaration de la guerre, et propre à épargner des vies humaines.
Mais les deux parties n’ont pas réussi à s’entendre sur la nationalité de l’arbitre. Et c’est ainsi que la guerre a continué.
L’idée faisant son chemin dans le cerveau du tsar Poutine 1er, il a proposé au comité Olympique que les prochains Jeux se tiennent dans ce stade. Par respect pour son homologue chinois, il a attendu la fin des Jeux de Pékin pour envahir l’Ukraine, mais seulement la fin des Jeux pour les valides, considérant que les Jeux paralympiques à suivre ne devaient quand même pas retarder les opérations militaires, lesquelles occasionneraient de nombreux handicapés qui pourraient concourir aux prochains Jeux. La Russie, a-t-il fait valoir auprès des instances internationales, est donc bien placée pour les organiser.
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