Dans l’un de ses derniers discours de campagne, King Trump s’est laissé aller à une petite impro, à propos de la vitre blindée qui le protège : « Si on veut m’atteindre, il faut tirer à travers les journalises… Ce qui ne me dérangerait pas trop. » Certains journalistes ont cru bon de protester contre l’honneur d’être des boucliers humains. Son directeur de communication leur a répliqué en trois points : 1) King Trump faisait de l’humour 2) King Trump parle toujours sérieusement : il mettait en garde les journalistes contre le danger qu’ils couraient sans protection au premier rang de ses meetings 3) Les paroles de King Trump n’ont pas à être commentés par les journalistes. Comme Dieu, dont il est le représentant sur terre, King Trump parle en utilisant des paraboles que le commun des journalistes ne peut pas comprendre.
Maintenant qu’il est élu, il ne reste plus à King Trump, âgé de 78 ans, pour devenir un mythe américain, après une campagne si riche en rebondissements, emporté par la rage assouvie, la vengeance consommée, le ressentiment satisfait, qu’à mourir d’une crise cardiaque.